"Faut y croire !" "Fonce !" "Mais si tu trouveras" et j'en passe. Non non non non et allez tous vous faire foutre ! Ça transpire le romantisme. Ça en vient à me dégouter. Toujours à ce faire des films, croire en des choses qui n'existent pas. Ne crois plus en grand chose. Ils se moquent de moi. Cette vie sentimentale n'existe pas. Et les seules choses présentes sont "laides" dans la mesure où elles n'apportent que de la douleur...
"-Faudrait pas que tu fasses une bêtise et que tu brises tout." Pourvu qu'il me donne quelque chose d'efficace, qui marche, pas comme ces Smarties qui n'empêchent ni le stress ni les angoisses. Faut toujours vouloir ce que l'on ne peut avoir. Vouloir l'inaccessible aurait fait un bon sujet de philosophie. Je ne vais pas disserter la dessus on m'a toujours dit que j'étais nul en philosophie. Pourquoi s'entêter alors que je sais déjà comment ça va se finir. Sur un quai à courir après le train... A la place de l'italien qui court après Katharine pour lui dire "I love You" en langage international. Idiot il fallait lui donner ton verre avant ! Si seulement je pouvais tomber sur les rails. Arrêter de me faire un film avec rien et pour rien. La vie c'est comme une boite de chocolat qu'il me dit. Oui et bien la vie c'est des Léonidas. Elle finit par se périmer à cause de la crème. En fait je suis pas vraiment comme Forest Gump mais plus comme Maria Vargas. Sauf que moi je ne sais pas marcher pieds nus ! Je suis trop nunuche... Alors pieds nus à courrir après un train à ce compte là il peut se tirer sans son verre. Personne ne peut comprendre, sauf peut-être deux ou trois personnes. Je la joue Sartre. Quand j'écris c'est dur à comprendre. Sauf que moi je fais des fautes d'orthographe.
C'est embêtant de ne pas avoir le moral. Encore plus de ne pas avoir vraiment de soutient, et encore plus de se la jouer tout le temps Caliméro. C'est lassant de toujours se faire des illusions: Tu l'intéresses (?), il vient (?), il part (?). C'est déprimant de ne vivre uniquement de par ses rêves. Parce que au fond si Maria existait vraiment il n'y aurait pas de problème... Mais Maria n'étant pas là et ayant personne d'autre la vie dans sa globalité et déprimante. Parce que il y a des soirs ou on a pas franchement envie de vivre. Mais bon il reste encore quelques grands films à voir... Parce que JG, JD, NW & MM sont partis au bon moment. Donc pas tout de suite Monsieur. J'ai pas encore vu CK d'OW. Cette obsession pour le Cinéma cache quelque chose.
Blasé par cette vie, a l'impression d'avoir déjà tout vécu. Va pas bien. Pleure un bon coup et ça repart. Jusque quand ?
16 mars 2009
The Barefoot Contessa (J.L.Mankievicz - 1954)
Vertigo (A.Hitchcock - 1958)
Rear Window (A. Hitchcock - 1954)
Les
Tueurs (R.Siodmak - 1946)
Sunset Boulevard (B.Wilder - 1950)
Aviator (M.Scorsese - 2004)
North By Northwest (A.Hitchcock - 1959)
Gentlemen Prefer Blondes (H.Hawks -
1953)
Breakfast At Tiffany’s (B.Edwards - 1961)
Some Like It Hot (B.Wilder - 1959)
Moulin Rouge ! (B.Luhrmann - 2001)
Niagara (H.Hathaway - 1953)
The Philadelphia Story (G.Cukor - 1940)
Bye Bye Love (P.Reed - 2003)
Star Wars (G.Lucas - 1977)
Parade De Printemps (C.Walters – 1948)
A Bout
Portant (D.Siegel - 1964)
Un
Meurtre Est Un Meurtre (E.Périer - 1972)
Charade (S.Donen - 1963)
Gilda (C.Vidor - 1946)
The Birds (A.Hitchcock - 1963)
Psychose (A.Hitchcock - 1960)
Funny
Face (S.Donen - 1957)
La Rivière Sans Retour (O.Preminger - 1954)
Autopsie D'Un Meurtre (O.Preminger - 1959)
Bound (A & L.Wachowski – 1996)
Dial M For Murder (A.Hitchcock - 1954)
La Main Au Collet (A.Hitchcock - 1955)
Titanic (J.Cameron - 1997)
Black Book (P.Verhoeven - 2006)
16 mars 2009
(Robert Wise - 1961)
A venir.
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13 mars 2009
(Alfred Hitchcock - 1954)
A venir.
13 mars 2009
(Michael Curtiz - 1942)
A venir.
13 mars 2009
(Billy Wilder - 1959)
A venir.
13 mars 2009
(Billy Wilder - 1950)
"Norma Desmond, grande actrice du
muet, vit recluse dans sa luxueuse villa de Berverly Hills en compagnie de Max
von Meyerling, son majordome qui fut aussi son metteur en scène et mari. Joe
Gillis, un scénariste sans le sou, pénètre par hasard dans la propriété et
Norma lui propose de travailler au scénario du film qui marquera son retour à l'écran,
Salomé. Joe accepte, s'installe chez elle, à la fois fasciné et effrayé par ses
extravagances et son délire, et devient bientôt son amant. Quand son délire se
transforme en paranoïa et qu'elle débarque au milieu des studios Paramount pour
convaincre Cecil B. DeMille de tourner à nouveau avec elle, Gillis commence à prendre
ses distances..." (Source Allociné)
Film de Billy Wilder avec LE
casting de rêve pour tout nostalgique du cinéma. La où le casting donne à l’œuvre
une seconde dimension. Parce que l'on ne parle pas d'un simple film. Mais d'un
chef d'œuvre classé dans les 15 plus grands films par l'AFI. Bref donc Billy
Wilder à la réalisation, en soit c'est déjà beaucoup. Je ne connais pas encore
réellement son œuvre et même si ma
connaissance reste superficielle, ce réalisateur est un génie. Revenons en au
casting, on note William Holden, Gloria Swanson, Erich von Stroheim, Cecil B.
DeMille, Buster Keaton...
Donc des noms qui si l'on
s'intéresse un petit peu au cinéma muet et au cinéma parlant ne sont pas
inconnus. Des acteurs qui ont de l’expérience, du vécu, en somme une histoire à
raconter.
Mention spéciale à Gloria Swanson
dans le rôle de la femme fatale. Encore plus glaciale qu'Ava Gardner dans les
tueurs de Siodmak. Ici la femme n'est pas que fatale. Elle a cette petite
touche de folie qui la rend effrayante. C'est vrai que c'est très
grandiloquent... Un jeu très théatral avec emotions qui reposent surtout sur
une gestuelle. Des citation culte: "Je suis grande, c'est le cinéma qui
est devenu trop petit !". Elle campe ici une actrice du
muet ayant raté sa conversion à savoir la transition muet/parlant. Or Gloria
Swanson était une actrice du cinéma muet dont la carrière à décliné pour les
même raisons. Rendant ainsi le film encore plus crédible. Sauf qu'ici elle
démontre qu'elle est une grande actrice du cinéma tout court. Son visage et je
trouve très expressif, ce qui est le minimum pour une star du muet.
On enchaine directement sur Cecil
B. DeMille, qui joue ici lui-même. Encore une fois le choix de DeMille est
judicieux. DeMille et censé dans ce film avoir tourné de grands films muet avec
le personnage de Swanson. Or il s'avère que celui-ci à réellement beaucoup
tourné avec G.Swanson ce qui rend encore plus réaliste le tableau que Wilder
fait d'Hollywood, a savoir que les stars ne sont que des produits qui une fois
usagés sont jetés. On peut le voir à travers sa relation avec Swanson. Il
apprécie la personne, mais plus l’actrice. Elle a fait son temps et a laissé sa
place, qu’elle ne saurait reprendre par ailleurs, à la nouvelle génération. La
scène où ils se retrouvent le montre d’ailleurs. Là ou Swanson s’est arrêtée,
DeMille lui a continué. Les acteurs n’ont qu’une durée de vie limitée. Malgré
ça, Wilder nuance quand même son propos à savoir qu’ils ne sont pas totalement
oubliés. Si le public oublis, les professionnels non. Et lorsque le personnage
de Swanson retourne sur un plateau on la reconnaît, comme étant la star d’autrefois.
Vision qui me semble au final encore plus cruel.
Les seconds rôles sont très bon
en particuler Erich von Stroheim dans le rôle d’un réalisateur ayant tourné ses
plus grands films avec le personnage de Norma Desmond (Gloria Swanson). Or là
aussi la fiction rencontre la réalité. On a donc un film qui repose en grande
partie sur une mise en abine à savoir que dans l’ensemble les acteurs jouent le
rôle « de leur vie », leur personnage détient une part d’eux même. Ce
qui rend le film encore plus prenant.
Reste les personnages de William
Holden et Nancy Olson. Deux personnages « modernes» dans le sens on
ils ne sont pas prisonniers de ce monde onirique dans lequel sont enfermés la
plupart des personnages. Ils en seront les victimes. On remarque la rupture
entre Norma Desmond et l’ecrivain (Holden) tout au long du film. Ils ne se
comprennent pas, ne sont pas de la même époque. Et pourtant ils sont liés.
Jusqu’au dénouement tragique finalement assez logique et moral. Le faible se
révoltant et tuant le profiteur.